6 juin 2021

Chronique Les Royals 2 - Lectures à Flo(ts)

 


Je viens juste de finir le deuxième tome de la série Les royals. Je suis partagée. D’un côté, le monde du hockey, je suis toujours aussi fan. C’est viril, intense et les personnages masculins sont « muy caliente ». Si on ajoute à cela des rôles féminins un peu torturés avec un passif intense et une vie qui ne fait pas de cadeau, on a un cocktail parfait pour une belle romance. Les protagonistes secondaires de qualité sont suffisamment travaillés pour apporter un plus à l’histoire. On a même le petit bonheur de retrouver les héros du premier tome que j’avais particulièrement appréciés. Si on ajoute un soupçon d’alchimie et cerise sur le gâteau un lien tangible entre nos deux héros, sur le papier c’est carton plein. Seulement voilà, autant j’ai adoré le premier tome, autant cette fois je reste sur ma faim.

Le problème : les raccourcis. J’avais déjà évoqué ce petit couac lors du premier tome. À ce moment-là, les libertés qu’avaient choisies l’auteur m’avaient certes un peu gênée mais je m’en étais facilement accommodée. Cette fois malheureusement, ces choix m’ont retiré le piment de l’histoire et m’ont du coup laissée comme insatisfaite. C’est dommage. J’aurai apprécié de découvrir avec plus de détail le cheminement des personnages. À chaque avancée, on ne voit que le résultat alors que j’aurai aimé comprendre les chemins tortueux de leur esprit, leur « modus operandi ».

Heureusement l’auteur a un style que j’apprécie, elle a du vocabulaire, pas de vulgarité et ses personnages sont vrais. Elle ne cherche pas à en faire des écorchés de la vie mais des « monsieur et madame tout le monde » auxquels on peut en grande partie s’identifier.

En conclusion : Même si ce tome ne m’a pas autant convaincue que le précédent, je prendrais plaisir à découvrir le suivant. Cet univers de compétition et de dépassement de soi reste suffisamment attrayant pour nous tenir en haleine. J’espère que l’auteur nous réserve de nouvelles surprises pour le troisième tome à venir.


Lien vers la chronique : ici 

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